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A TRIBUTE TO JEAN SABLON, UNE VEDETTE AMÉRICAINE

LES SPECTACLES
A tribute to Jean Sablon, une Vedette Américaine
LES ARTISTES
PAUL GRANIER

Chanteur
et comédien

CLAIRE TILLIER

Chanteuse
et musicienne

MARIE-FRANCE LAHORE

Mise en scène

LE COLLECTIF "OCTAVE ET ANATOLE"
Le collectif "Octave et Anatole"
STÉPHAN ZUBANU DIARRA

Contrebasse/guitare

SYLVAIN HAMEL

Clarinette/saxophone

PIERRE RICHEUX

Guitare

AURÉLIE FALLER

Chorégraphie

DANIEL MOLINIER

Création lumières

Connaissez-vous Jean Sablon ?

 

Si vous écoutez “Les Feuilles Mortes” ou “Syracuse”, vous allez me dire Yves Montand ou Henri Salvador. Détrompez-vous, c’est Monsieur Jean Sablon qui les créa. Voilà pourquoi, après la parution du très beau livre sur la rétrospective de sa carrière internationale, les auteurs Philippe Jadin et Charles Langhendries ont proposé de faire un spectacle autour de ce crooner français.

A tribute to Jean Sablon, une Vedette Américaine
LE RÉPERTOIRE
  • Clopin-clopant

  • C’est le printemps

  • Vous qui passez sans me voir

  • Puisque vous partez en voyage

  • Voyage à Cuba

  • Syracuse

  • C’est si bon

  • Darktown Strutters Ball

  • Venez donc chez moi

  • Ce petit chemin

  • Avril à Paris

  • Plus rien, je n’ai plus rien qu’un chien

  • September song

  • Les feuilles mortes

  • Rhum coca

Mercredi 21 juin
à 12h30
Mairie du 1er arrondissement
4, place du Louvre
75001 Paris

Photos :

Thierry Beauvir

Biographie de jean sablon

 

Jean Sablon naît le 25 mars 1906 à Nogent-sur-Marne. Son père est le chef d’orchestre Adelmar Sablon, compositeur de “Bonsoir m’Amour” dont la mélodie sera celle de la Chanson de Craonne, célèbre complainte de la première guerre mondiale. Après des études au Lycée Charlemagne, il fait ses débuts en 1923 dans “La Dame au décolleté” aux Bouffes Parisiens, opérette de Maurice Yvain et Albert Willemetz, aux côtés de Dranem. Dès l’année suivante, il joue au Vieux Colombier dans “Simili”, avec Charles Boyer et le Falconetti. Vedette à 22 ans, il se fait croquer par Paul Colin, qui lui signe ainsi sa première affiche, dans la veine de celle, très célèbre de la Revue Nègre. Il est invité à se rendre avec la troupe des Bouffes Parisiens à l’inauguration du Grand Casino de Copacabana à Rio de Janeiro.

Jean Sablon / Affiches

Dès 1930, il partage avec Jean Gabin la vedette dans “Chacun sa chance”. Tous deux tournent là leur premier film. Il effectue également ses premiers enregistrements chez Columbia en 1931. Il joue au Palace aux côtés de Carlos Gardel dans “Parade de Femmes” pour monter ensuite sur la scène du Casino de Paris comme partenaire de Mistinguett dans “Paris qui brille”. Leur amitié réciproque demeurera toute la vie. Toujours en 1931, il rencontre Mireille et participe ainsi avec Jean Nohain et les interprètes Pills et Tabet, au renouveau de la chanson française. Son esprit novateur le pousse en outre à introduire en 1933 le jazz dans la chanson française, avec Django Reinhardt, André Ekyan et Stéphane Grappelli, bien avant Charles Trenet.

 

Il effectue son premier voyage aux Etats-Unis et découvre Hollywood à l’invitation de Ramon Novarro, célèbre Ben-Hur pour la M.G.M. De retour en France, Jean inaugure en 1934 son tour de chant avec son trio de jazzmen qui, autre nouveauté, quitte la fosse d’orchestre et l’accompagna sur scène. Il fait ses débuts à la BBC ainsi qu’en la salle Monseigneur (à Londres) qui, le roi en tête, l’ovationne quotidiennement. Mais la révolution la plus spectaculaire est sans conteste l’usage du micro sur scène, pratique inédite, au théâtre Mogador en 1936. Il lui vaudra les railleries des chansonniers de France alors que les Américains s’attacheront à sa “voix profonde de baryton” : le “France’s number 1 modern singer” est engagé dès 1937 à New-York par la NBC, signe son premier contrat avec le Canada et obtient le Grand Prix du Disque avec “Vous qui passez sans me voir”. Tandis qu’il présente ses shows pour la NBC puis pour CBS, à Hollywood, Jean flirte avec le cinéma américain et tourne en 1938 “The Castle” avec Fred Astaire et Ginger Rogers. Ses récitals à l’ABC l’entraînent à Paris en 1939 mais il rejoint son domicile aux Etats-Unis pour assurer la vedette de la comédie musicale “Streets of Paris” à Broadway.    

Jean Sablon / Affiches

Il effectue son premier voyage aux Etats-Unis et découvre Hollywood à l’invitation de Ramon Novarro, célèbre Ben-Hur pour la M.G.M. De retour en France, Jean inaugure en 1934 son tour de chant avec son trio de jazzmen qui, autre nouveauté, quitte la fosse d’orchestre et l’accompagna sur scène. Il fait ses débuts à la BBC ainsi qu’en la salle Monseigneur (à Londres) qui, le roi en tête, l’ovationne quotidiennement.

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Mais la révolution la plus spectaculaire est sans conteste l’usage du micro sur scène, pratique inédite, au théâtre Mogador en 1936. Il lui vaudra les railleries des chansonniers de France alors que les Américains s’attacheront à sa “voix profonde de baryton” : le “France’s number 1 modern singer” est engagé dès 1937 à New-York par la NBC, signe son premier contrat avec le Canada et obtient le Grand Prix du Disque avec “Vous qui passez sans me voir”. Tandis qu’il présente ses shows pour la NBC puis pour CBS, à Hollywood, Jean flirte avec le cinéma américain et tourne en 1938 “The Castle” avec Fred Astaire et Ginger Rogers. Ses récitals à l’ABC l’entraînent à Paris en 1939 mais il rejoint son domicile aux Etats-Unis pour assurer la vedette de la comédie musicale “Streets of Paris” à Broadway.

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Les pérégrinations de l’“Ambassadeur de la chanson” le mèneront de plus en plus loin : l’Argentine, le Chili, le Pérou, la Colombie, l’Uruguay, la Bolivie, le Mexique, Cuba, l’Australie, Tahiti où il s’installe plusieurs mois, la Nouvelle-Zélande, la Nouvelle-Calédonie, l’Afrique du Sud, le Mozambique, la Rhodésie du Nord, le Zimbabwe, le Brésil où il s’établira pour des années, Hong-Kong, le Japon, les Bermudes, les Philippines, les Bahamas, l’Angleterre (la presse fera grand cas de record de recettes qu’il bat au célèbre Palladium de Londres), l’Ecosse, l’Irlande, le Portugal, le Maroc, la Grèce, l’Egypte, le Liban, l’Espagne, l’Italie, la Belgique, la Suisse, les Pays-Bas, l’Allemagne l’applaudiront pour la plupart plusieurs fois. Il retrouve souvent l’Amérique et, hôte régulier du Plaza, du San Régis et du Waldorf-Astoria de New-York se partage entre Chicago, San Francisco, Miami et Los Angeles où il fera les beaux soirs du Coconut Grove, avec l’orchestre de Harry James. En 1952, il sera le premier chanteur français à se produire à Las Vegas, ce qui ne l’empêchera pas d’apparaître régulièrement à Paris, notamment au Théâtre de l’Etoile en 1950, à l’Olympia (où il crée “Syracuse”) en 1954 et au Théâtre Daunou en 1961.

Jean Sablon

Jean trouve toujours à se renouveler et écrit en 1945 les paroles françaises de “C’est le Printemps” qu’il interprète, avec laquelle Jacqueline François obtiendra le Grand Prix du Disque en 1948. Et, témoin des innovations médiatiques de son temps, il fait en 1946 son premier show télévisé sur WCBW. Sa carrière radio se poursuit puisqu’il inaugure la même année son “Show Jean Sablon” pour la NBC.

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Jean décide de faire ses adieux à la scène dans les trois pays emblématiques de sa carrière : il fête ses 75 ans au Lincoln Center de New York, donne un gala au bénéfice du Variety Club en 1982 au Pavillon Gabriel, et chante en 1984 au Copacabana Palace de Rio.

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Installé dans le Midi de la France depuis 1967, le Gentleman de la chanson tire sa révérence le 24 février 1994.    

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